Hôtel de Rive –
Giacometti / temps horizontal

Coproduction figuren theater tübingen (Allemagne), Bagages de Sable (France), Pedretti & Morgenthaler, Zürich (Suisse)

Hôtel de Rive’ repose sur quatre textes surréalistes de Giacometti: Hier, sables mouvants’, ‘Un aveugle avance la main dans la nuit ...’, ‘Paris sans fin’ et ‘Le rêve, le sphinx et la mort de T.’

Ces quatre textes tournent autour de la thématique du temps et rendent comptes des différentes périodes de la vie de Giacometti. Le jeu marionnettique et la musique se nourrissent des sculptures et des dessins de Giacometti pour atteindre à une poésie visuelle singulière. Ils sont le point de départ, la trace en même temps pour atteindre à un ailleurs. Un espace invisible naît alors de la rencontre entre l’image, l’art de la représentation et la littérature. Une approche des mots dits, des mots écrits, des lignes dessinées et dansées, cors de alpes, marionnettes, pierres.

L‘histoire du Hôtel de Rive à Genève
De 1942 à 1945, Alberto Giacometti s’installe à Genève. Pendant la guerre, la ville est devenue un refuge pour de nombreux artistes et intellectuels venus de Paris. Giacometti fait partie du cercle rapproché de l’éditeur Albert Skira. Il y rencontre en 1943 celle qui deviendra sa femme et l’un de ses modèles favoris Annette Arm.

Il traverse durant cette période une crise artistique profonde et fondamentale. Il habite une chambre modeste de l’Hôtel de Rive qui devient aussi son atelier de travail. Jour et nuit, il travaille la sculpture, mais selon Skira, le travail réalisé par Giacometti durant son séjour à Genève tient dans une demi‐douzaine de boîtes d’allumettes qu’il transportera dans ses poches lors de son retour à Paris après la guerre.

Première, Septembre 2011

Avec le soutien du Ministère de la Culture – DRAC Haute‐Normandie, de la Région Haute‐Normandie, du Département de Seine‐Maritime, de la fondation Robert Bosch, du FITZ ! de Stuttgart, de franz K Reutligen,
LafT Baden ‐ Württemberg, Popkredit Zürich.

Revue de presse

« Un Gesamtkunstwerk ingénieux avec une musique sensationnelle. »

Stuttgarter Zeitung, 4.12.2011

« Grotesque, élégant, perturbant, d'une humeur inattendue: l'Hôtel de Rive est une excursion profonde - et superbement réalisée - dans les affres de la création artistique, puis l'ouverture de ce cheminement au public. »

The Herald, 10.02.2014

«Mais ce que cette production a réussi à transmettre était plus complexe et personnel que ce que les étiquettes et les catégories ne permettront de le dire. Au milieu de l'angoisse, de l'aliénation et du manque de raison, ils ont rendu glorieux et reconnaissables l'originalité du travail de Giacometti ainsi que le sens de sa créativité consciemment réfléchie et affirmant la vie. »

Edinburgh Guide, 06.02.2014

« Mystérieux et fascinant. »

Reutlinger Generalanzeiger, 21.11.2011

« Dans Hôtel de Rive, les minuscules marionnettes squelettiques évoquent bien entendu les sculptures de Giacometti. Elles représentent les pensées de l’artiste, ses rêves, ses fantasmes et ses fantômes, se servant du visage du comédien (Patrick Michaëlis), «monolithe d’une couleur dorée», comme d’un terrain de jeu. Composant un duo des plus efficaces – on pourrait même parler de pas de deux chorégraphié tant la manipulation est précise – la figuration du dialogue entre le créateur et son œuvre est une vraie réussite. Filmées en direct par une caméra, les images projetées sur l’écran en fond de scène composent des tableaux oniriques et sensuels. Soehnle a privilégié l’approche surréaliste pour tracer le portrait du sculpteur. Ainsi, dans ce long poème théâtral, point de récit ni de biographie, mais une vision de l’intérieur, intime et puissante, morcelée et énigmatique, de l’âme de l’artiste. Dans La mort de T, la description crue de la mort à l’œuvre, la confrontation avec le cadavre renvoient Giacometti à sa propre finitude, à ses angoisses exacerbées par le cancer de l’estomac dont il souffrait. Cette réflexion sur la mort qui envahit l’espace du vivant ne pouvait qu’inspirer le marionnettiste qui, lui, par la grâce de la manipulation, donne vie à des créatures sorties de son imaginaire. »

JEU Revue de théâtre, Montréal, 07.03.2014

Distribution

Conception et jeu Frank Soehnle
Comédien Patrick Michaelis
Musiciens Jean-Jaques Pedretti
  Robert Morgenthaler
Scénographie et costumes Sabine Ebner
Collaboration artistique Enno Podehl
Régie technique Christian Glötzner
Travail du texte en langue allemande Andréa Schieffer
Assistante Irene Lentini
Film documentaire Claude-Alice Peyrottes
Photos Julia Pogerth

Fiche technique pour les représentations

 

ESPACE SCENIQUE

  • Largeur et profondeur du plateau : 7 m x 7 m
  • Hauteur minimum 3.80 m sous les perches
  • 3 praticables 1 m x 2 m, hauteur 60 cm
  • 2 praticables 1 m x 1 m, hauteur 60 cm
  • Salle en gradin, comprenant une différence de 30 cm de hauteur entre les rangs afin de faciliter la visibilité du plateau
  • Noir complet indispensable
  • Distance minimale de 1.5 m entre le bord de la scène et la première rangée de sièges
  • Un gril, ou plusieurs possibilités pour suspendre des objets au-dessus de la scène (voir plan de scène)

DETAILS TECHNIQUES

Nous avons besoin que l’organisateur fournisse les éléments suivants:

Système d’éclairage complet avec 

  • 9 découpes 1 KW / 2 PAR / 6 PC 1 KW s
  • Un jeu d’orgue à 20 circuits + 10 rallonges pour nos propres éclairages
  • 2 prises secteur sur le sol en jardin et 2 en cour, au bord de scène
  • Matériel son pour lecteur de CD
  • Techniciens pour aider avec le montage et démontage de la scène
  • Loge avec lavabo pour 4 personnes
  • Un aspirateur et un escabeau

PYROTECHNIE

Pendant la représentation, on allume 3 allumettes, et fume une cigarette. Veuillez vérifier tous les détecteurs de fumer et les régler en conséquence

TEMPS

  • Durée de la représentation : 60 minutes
  • Montage et réglage : 6 heures / Démontage : 1 heures

Essentiel– veuillez en prendre note!

  • Noir total de l’espace scénique indispensable
  • Un accès plat à la scène est nécessaire pour le matériel / le bagage sur roulettes
  • Jauge maximum : 150 personnes
  • Il faut que le plateau soit visible à chaque spectateur
  • La représentation convient à tout public à partir de 12 ans

Votre contact pour les questions techniques:
Christian Glötzner, +49 176 7129 7676

ChristianGloetzner@gmx.de